Les conditions d’obtention du NZeTA en termes de casier judiciaire
Le casier judiciaire peut constituer un frein pour la plupart des demandes d’autorisation de voyage. De nombreux pays émettent effectivement des réserves quant à l’attribution d’un visa électronique aux voyageurs ayant déjà été condamnés pour des crimes. Néanmoins, l’acceptation du NZeTA dépend principalement de la gravité des délits/crimes commis et surtout de la peine écrouée par les concernés.
Globalement, les voyageurs qui ont un casier judiciaire peuvent très bien faire une demande de visa électronique pour la Nouvelle-Zélande. Le tout est d’apporter suffisamment de précisions dans le formulaire de demande pour que les autorités néo-zélandaises puissent analyser s’ils acceptent ou non de délivrer le NZeTA.
Un rappel des conditions d’obtention du NZeTA pour la Nouvelle-Zélande
Avant de se concentrer sur le casier judiciaire, les voyageurs doivent également s’assurer qu’ils remplissent toutes les conditions d’obtention du NZeTA. À ce titre, le fait de ne pas représenter un danger pour autrui, notamment par rapport à un casier judiciaire trop lourd, apparaît également dans les critères d’admissibilité.
De prime abord, il semble que le visa électronique est difficilement attribué aux demandeurs qui témoignent d’un casier judiciaire. Tout n’est en revanche pas perdu, puisque si les autres conditions d’obtention sont toutes remplies et que le voyageur a juste commis des délits mineurs, le visa électronique NZETA peut potentiellement être accepté.
Ainsi, voici les conditions d’obtention du NZeTA pour voyager en Nouvelle-Zélande :
- avoir l’une des 60 nationalités autorisées à faire une demande de visa électronique ;
- posséder un passeport électronique ou biométrique valide pendant 3 mois ;
- avoir un bon état de santé général : aucune maladie reconnue comme hautement contagieuse et dangereuse pour autrui ;
- ne pas avoir de problèmes en cours avec la justice ;
- avoir un casier judiciaire vierge, ou du moins sans crimes graves ;
- ne pas prévoir d’aller en Nouvelle-Zélande pendant plus de 3 mois.
En somme, il semble que le casier judiciaire n’est pas très bien vu par les autorités néo-zélandaises. Cependant, les voyageurs qui communiquent sur des délits considérés comme “mineurs”, le service de l’Immigration peut se montrer conciliant.