Les conditions d’obtention de l’AVE avec un casier judiciaire non vierge
En principe, les autorités canadiennes préfèrent largement les dossiers des voyageurs avec des casiers judiciaires vierges. Cependant, les demandeurs avec les délits mineurs inscrits sur leur casier judiciaire peuvent tout de même obtenir l’autorisation de voyage AVE. Pour ce faire, des précisions peuvent éventuellement être demandées par les autorités canadiennes.
Certains éléments sont susceptibles de peser davantage sur la balance au sujet du casier judiciaire des demandeurs. En réalité, tout dépend de la date de la condamnation et surtout du caractère violent ou non des crimes ou du délit commis. Dans tous les cas, les voyageurs ont toujours une chance de voir leur dossier de demande d’AVE accepté.
Comment communiquer sur mon casier judiciaire auprès des autorités canadiennes ?
Les voyageurs sont dans l’obligation de communiquer des informations sur leur casier judiciaire dans le cas où celui-ci ne serait pas vierge. En effet, le formulaire de demande d’AVE inclut la question suivante :
- “Avez-vous déjà commis une infraction criminelle dans tout pays ou territoire, ou vous a-t-on déjà arrêté pour une telle infraction, accusé d’une telle infraction ou reconnu coupable d’une telle infraction ?”
Si la réponse à cette question est “Oui”, alors il est vraiment important que les voyageurs soient 100% transparents. Les autorités canadiennes ont effectivement accès à de nombreux fichiers sur les casiers judiciaires du monde entier, notamment par le biais d’Interpol et des États-Unis.
Les demandeurs d’AVE qui ne sont pas honnêtes vis-à-vis de cette question sont donc automatiquement rejetés. Des vérifications sont systématiquement effectuées par les autorités chargées de valider les dossiers de demande de visa électronique.
Une fois que la réponse fournie à la question susmentionnée est “Oui”, les voyageurs sont dans l’obligation de fournir davantage de détails. Cela implique donc d’expliquer brièvement la situation, les crimes ou délits commis.
Lors du traitement de la demande par les autorités canadiennes :
- un membre du Ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada prend contact avec le voyageur ;
- le demandeur est invité à fournir plus de renseignements ainsi que des preuves de l’extinction de la peine mentionnée.