Les modalités concernant l’ESTA en cas de transit aux USA
Les États-Unis proposent l’ESTA pour 38 pays du monde qui sont donc exemptés de visa classique. À ce titre, il apparaît comme logique que cette autorisation de voyage soit également obligatoire en cas de transit. En réalité, les États-Unis disposent d’une politique d’immigration parmi les plus strictes. Pour cette raison, tous les voyageurs étrangers qui entrent sur le territoire américain doivent se munir d’un visa.
Dans le cadre du Visa Waiver Program, les voyageurs éligibles doivent donc en faire la demande lorsqu’ils effectuent un transit par les USA. D’autre part, les voyageurs qui ne sont pas éligibles à l’ESTA doivent obligatoirement demander un visa de transit. En cas de manquement à ces dispositions, les voyageurs ne peuvent pas entrer sur le sol américain.
La demande d’ESTA en cas de transit : une procédure obligatoire pour les États-Unis
Contrairement à la plupart des pays du monde, les USA imposent aux voyageurs étrangers de se munir d’un visa pour les transits. En effet, même s’il ne s’agit que de passer une ou deux heures dans un aéroport américain, le visa de transit est obligatoire. Cela est le cas depuis maintenant quelques années et fait partie du programme de lois pour lutter contre le terrorisme aux États-Unis.
Ainsi, les voyageurs faisant partie du Visa Waiver Program doivent impérativement faire une demande d’ESTA lors de leurs escales aux USA. Par exemple, lorsque le trajet doit prendre fin au Mexique, il n’est pas rare que les voyageurs venant d’Europe doivent effectuer un transit aux États-Unis. Que l’escale dure 30 minutes, 1h ou bien 2 jours, le formulaire en ligne pour obtenir l’ESTA doit être saisi.
En d’autres termes, l’ESTA est obligatoire pour les transits dès lors que :
- les voyageurs sont éligibles à l’autorisation de voyage électronique ;
- le transit implique de poser un pied aux États-Unis.
L’ESTA permet d’ailleurs, pour rappel, de séjourner jusqu’à 90 jours consécutifs aux USA. Cela permet donc aux voyageurs d’éventuellement repasser par les États-Unis lors du retour de leur voyage, sans avoir à refaire de nouvelle demande. À condition bien évidemment que les voyageurs ne dépassent pas les 2 ans de validité du e-visa américain.